Weg mit dem Krisenartikel! MEM-Kampagne (Sept. 2012)

Dieses Flugblatt auf deutsch (PDF) und französisch (PDF) haben wir an der Industrie-Demo zur GAV-Kampagne in der Metall-, Elektro- und Maschinenindustrie am 22. September 2012 verteilt:

Weg mit dem Krisenartikel!

Die gesamte ArbeiterInnenklasse steht heute in einer schwierigen Situation, auch die ArbeiterInnen der Metall-, Elektro- und Maschinenindustrie. Denn im Sommer 2013 läuft der Gesamtarbeitsvertrag aus. Dies geschieht in einer Phase, in welcher der starke Franken auf die Exportindustrie schlägt und Auslagerungen zunehmen. Die ArbeiterInnenklasse befindet sich momentan und aufgrund der Krise in der Defensive. Dies mitunter, weil sie vor exakt 75 Jahren durch das Konzept des Arbeitsfrieden ihrer wirkungsvollster Waffe beraubt wurde: Dem Streik! Die Sozialpartnerschaft dauert bis heute an und verhinderte insbesondere in den Krisenphasen, dass sich die ArbeiterInnen gegen Betriebsschliessungen effektiv zur Wehr setzen konnten. Der Krisenartikel im GAV kommt dabei gerade heute stark zum tragen: Arbeitgeber hebeln die vereinbarten Bestimmungen aus, so dass vom GAV vor allem noch das Streikverbot übrig bleibt. Durch die Politik der Sozialpartnerschaft ging ein grosser Teil der Kampftradition der ArbeiterInnenklasse verloren, was sich auch heute noch negativ auswirkt.

 

Dein Chef kann nicht Dein Partner sein!

Die Gewerkschaft Unia fordert heute Mindestlöhne, klarere Regelungen der Arbeitszeit sowie ein besserer Kündigungsschutz für die gewerkschaftlichen Vertrauensleute. Gleichzeitig aber steht sie für die Sozialpartnerschaft ein und fördert damit die aktive Befriedung der ArbeiterInnenklasse. Während sich Bundesrat Didier Burkhalter im Namen des schweizerischen Staates für ein neues Freihandelsabkommen zugunsten der kapitalistischen Industrieprofiteure einsetzt und damit zu Auslagerungen und besseren Profitraten verhilft, führt die Sozialdemokratie für die Unia die Debatte im Parlament. Ausserdem hält die Gewerkschaftsführung die sozialpartnerschaftlichen Verhandlungen hinter verschlossenen Türen ab, wie die diesjährige Kampagne rund um den GAV der Bauarbeiter gezeigt hat. Dabei vergessen sie, dass die ArbeiterInnenmacht stets die Grundlage für Verbesserungen der Arbeitsbedingungen in den Betrieben darstellte.

 

Führen wir den Klassenkampf!

Die Kapitalisten versuchen, sich aus der Krise zu retten. Dies können sie jedoch nur mit Mitteln tun, welche zu Lasten der ArbeiterInnenklasse gehen: Entweder sie lagern aus oder versuchen, die Löhne zu drücken. Dagegen hilft einzig und allein entschlossen geführter Klassenkampf, denn die Interessen sind entgegengesetzt. Lassen wir also die Sozialpartnerschaft und den Arbeitsfrieden hinter uns und bekämpfen wir gemeinsam die Angriffe von oben!

 

Für den Kommunismus

 


 

 

Enlevez l’article de crise !
Toute la classe ouvrière se trouve aujourd’hui dans une situation difficile. Avec elle, les ouvriers des industries du métal, de l’électro et des machines. En effet, la convention collective prendra fin en été 2013. Ceci a lieu dans une phase où la puissance du franc perturbe l’exportation industrielle et où la délocalisation augmente. Cette crise met la classe ouvrière sur la défensive car cela fait 75 ans exactement, à travers le concept de la paix du travail, que son arme la plus efficace lui fût volée : la grève ! Le partenariat social dure encore aujourd’hui et empêche, spécialement dans les périodes de crises, que la classe ouvrière se défende efficacement contre les fermetures d‘entreprises. L’article de crise dans le CCT entre aujourd’hui particulièrement en vigueur: les employeurs manipulent les décisions convenues de sorte que seule l’interdiction de faire la grève du CCT demeure. A cause de la politique du partenariat social, la classe ouvrière a perdu une grande partie de sa tradition combative. Encore aujourd’hui cela a des répercussions négatives.

 

Ton chef ne peut pas être ton partenaire !
Le syndicat Unia revendique aujourd’hui des salaires minimums, des règlements plus clairs au niveau des heures de travail ainsi qu’une meilleure protection en cas de licenciement des membres bénévoles du syndicat. En même temps, elle lutte pour le partenariat social et favorise ainsi la pacification active de la classe ouvrière. Pendant que le conseiller fédéral Didier Burkhalter lutte, au nom de l’Etat suisse, pour un nouvel accord de libre-échange en faveur des profiteurs industriels et capitalistes, et contribue ainsi aux délocalisations et à de meilleurs taux de rendements, la démocratie sociale mène le débat pour l’Unia au Parlement. De plus, comme l’a démontré la campagne de cette année à propos du CCT des ouvriers de la construction, les responsables du syndicat retiennent les négociations sociales de partenariat sous porte close. Ils oublient en l’occurrence que c’est le pouvoir des ouvriers qui constitue la base de toutes les améliorations des conditions de travail dans les entreprises.

 

Menons la lutte des classes !
Les capitalistes tentent de se sauver de la crise. Pour y parvenir, ils doivent toutefois faire recours à des moyens qui vont à l’encontre de la classe ouvrière : en effet, soit ils délocalisent ou alors ils essaient de réduire les salaires. Seule une lutte des classes conduite et déterminée agit contre cela car les intérêts sont opposés. Laissons donc le partenariat social et la paix du travail derrière nous et combattons ensemble les attaques d’en-haut !

 

Pour le communisme